Les hépatites encore mal combattues en raison du coût élevé des soins
L'hépatite B est responsable de 650 000 décès par an dans le monde.
Bien qu’elle soit un fléau d’une ampleur planétaire,
l’hépatite virale reste encore mal combattue, en particulier sur le
continent africain. Réunis récemment à Paris, des experts ont plaidé en
faveur d’une meilleure politique de la part des gouvernements et d’une
baisse des coûts consentie par les laboratoires.
C’est un fléau méconnu du grand public, un « tueur négligé »,
comme certains spécialistes le qualifient, qui tue un million de
personnes chaque année dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Ce fléau, c’est l’hépatite virale, une infection qui provoque des
lésions au foie et se décline en cinq catégories, l’hépatite B (VHB) et
l’hépatite C (VHC) étant les plus dévastatrices à l’heure actuelle.
Un coût trop élevé
Lors d’un récent congrès à Paris, des experts venus de plusieurs pays ont souligné à quel point l’hépatite virale était encore mal combattue, particulièrement en Afrique, en raison à la fois du manque de dépistage et du coût élevé des thérapies. Concernant le dépistage, il s‘avère d’autant plus important que l’hépatite B, comme l’hépatite C, sont majoritairement asymptomatiques, ce qui veut dire que la personne infectée ne présente souvent aucun symptôme, sauf quand il est trop tard et que le foie est trop sévèrement atteint pour envisager une guérison rapide ou une guérison tout court. Ainsi, le cancer du foie - la pathologie hépatique la plus sévère ; - est le cancer le plus répandu chez l’homme en Afrique.
Quant au
coût des thérapies, il est particulièrement élevé pour l’hépatite C : au
moins 7 000 euros en moyenne par personne en Afrique, entre 15 000 et
25 000 euros par individu en Europe. Sachant que l’hépatite B touche
entre 350 et 400 millions de personnes dans le monde (dont 14 millions
en Europe) et l’hépatite C environ 150 millions (dont 9 millions en
Europe), les experts tirent la sonnette d’alarme pour qu’un effort
conséquent soit consenti de la part des gouvernements, afin qu’ils
mettent en œuvre des politiques et de la part des laboratoires pour
qu’ils fassent baisser les coûts.
« Les hépatites virales ne sont pas assez combattues dans les pays à ressources limitées », ont insisté les experts qui soulignent également les efforts qui doivent être consentis en matière de prévention. Première visée : l’hépatite C pour laquelle, contrairement à l’hépatite B, il n’existe pas de vaccin. La transmission de la maladie se faisant principalement par voie sanguine (transfusion, injection de drogue), de meilleures campagnes d’information du public pourraient servir à empêcher efficacement la propagation du virus, estiment-ils.
La France en pointe
De même, un dépistage systématique permettrait de réduire les risques de contamination, sachant que, dans un pays comme la France, plus d’un porteur sur trois du virus n’est pas encore dépisté et ignore qu’il est affecté. Malgré ce chiffre, la France est citée en exemple pour sa politique de lutte contre l’hépatite. Grâce notamment au financement des soins (remboursés à 100% dans la majeure partie des cas) et à la qualité des traitements, elle arrive en tête d’un classement européen réalisé à partir de vingt-sept indicateurs comme le dépistage ou les fonds alloués à la recherche.
Un coût trop élevé
Lors d’un récent congrès à Paris, des experts venus de plusieurs pays ont souligné à quel point l’hépatite virale était encore mal combattue, particulièrement en Afrique, en raison à la fois du manque de dépistage et du coût élevé des thérapies. Concernant le dépistage, il s‘avère d’autant plus important que l’hépatite B, comme l’hépatite C, sont majoritairement asymptomatiques, ce qui veut dire que la personne infectée ne présente souvent aucun symptôme, sauf quand il est trop tard et que le foie est trop sévèrement atteint pour envisager une guérison rapide ou une guérison tout court. Ainsi, le cancer du foie - la pathologie hépatique la plus sévère ; - est le cancer le plus répandu chez l’homme en Afrique.
« Les hépatites virales ne sont pas assez combattues dans les pays à ressources limitées », ont insisté les experts qui soulignent également les efforts qui doivent être consentis en matière de prévention. Première visée : l’hépatite C pour laquelle, contrairement à l’hépatite B, il n’existe pas de vaccin. La transmission de la maladie se faisant principalement par voie sanguine (transfusion, injection de drogue), de meilleures campagnes d’information du public pourraient servir à empêcher efficacement la propagation du virus, estiment-ils.
La France en pointe
De même, un dépistage systématique permettrait de réduire les risques de contamination, sachant que, dans un pays comme la France, plus d’un porteur sur trois du virus n’est pas encore dépisté et ignore qu’il est affecté. Malgré ce chiffre, la France est citée en exemple pour sa politique de lutte contre l’hépatite. Grâce notamment au financement des soins (remboursés à 100% dans la majeure partie des cas) et à la qualité des traitements, elle arrive en tête d’un classement européen réalisé à partir de vingt-sept indicateurs comme le dépistage ou les fonds alloués à la recherche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire